faem souad massiDe jeunes algérien(ne)s créatifs, souriants et engagés dans leur pays, voilà une image de l'Algérie peu répandue quand les médias internationaux préfèrent parler des affaires de corruption, du chômage de la jeunesse et de la léthargie politique. Le festival « Algérie en mouvement » qui se tient du 12 au 16 octobre à Paris montre une autre réalité.

A lire les médias internationaux, l'Algérie n'aurait que des problèmes : niveau d'éducation en baisse, économie amorphe, malaise de la jeunesse, frustration sociale, etc. C'est du moins l'image présentée à une semaine d'intervalle dans deux quotidiens anglophones renommés, Le New York Times et le Guardian, qui insistent tous deux sur le manque de perspectives encourageantes pour le pays due à une situation d’inertie politique. [...]

Ceux qui restent et agissent
Si le taux de chômage élevé et les difficultés d'accès à l'emploi pour les jeunes diplômés une réalité indéniable, il en est une autre, plus optimiste. Celle d'une « Algérie en mouvement » entraînée par «une jeunesse algérienne dynamique et créative, animée par le désir d’aller de l’avant ». C'est du moins l'image présentée en ouverture du festival « Algérie en mouvement » dont la première édition s'est ouverte, hier, à Paris. Dans la salle bien pleine de la mairie du XVIIe arrondissement, Yacine Hirèche de l'association Cinéma et mémoire, Yasmine Bouchène, fondatrice du webzine Vinyculture, Fayçal Rezkallah, du collectif de photographie Isoclub, Karima Belasli de l'association Femmes en communication et  Aniss Lammali, de l'agence de communication Popium, arrivés d'Alger la veille ont montré un visage de l'Algérie rarement médiatisé. 

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