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La revue de presse d'Algérie en Mouvement du 12 Décembre 2020
Par Lynda Abbou
L'accord de normalisation « Maroc-Israël » annoncé le 10 décembre, en contrepartie de la reconnaissance par Washington de la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental, a été immédiatement commenté par de nombreux observateurs.
L’ancien ministre du Commerce et homme politique, Nour-Eddine Boukrouh, a titré une contribution sur sa page Facebook, « PENDANT QUE L’ALGERIE EST EN GUERRE CONTRE ELLE-MÊME… » . « Pendant que l’Algérie est en guerre contre elle-même, le peuple sur une rive et le pouvoir sur une autre, des militants de la démocratie partageant les cellules de prison avec des figures de l’ancien régime, un président sitôt mal élu, sitôt hospitalisé à l’étranger, notre voisinage s’effondre un Etat après l’autre et nous, au milieu des ruines, continuant à raisonner comme Djouha dans l’anecdote de l’incendie qui dévorait son village » a regretté Boukrouh dans son texte.
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La revue de presse d'Algérie en Mouvement du 29 Novembre 2020
Par Lynda Abbou
Après la résolution du parlement européen sur la situation des libertés au pays, les autorités algériennes ont multiplié les communiqués de dénonciation. Elles ont critiqué cette démarche jugée comme « ingérence ».
Mais lors de son passage dans l’émission politique Cinq sur cinq de Radio M, l’avocat et expert algérien en droits de l’homme établi au Canada, Sofiane Chouiter, a déclaré que « le pouvoir algérien a un double discours dans sa communication concernant la résolution du parlement européen ». Le chargé d’affaires à la Mission algérienne auprès de l’Union européenne (UE), M. Toufik Mahi a adressé une lettre au président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au sein du Parlement européen, dans laquelle il l’informe que l’Algérie travaille pour l’amélioration de la situation des droits de l’homme. Sur Radio M, Chouiter Sofiane, signale que les deux actions révèlent qu’il y a un double discours chez le pouvoir algérien qui fait des communiqués pour l’opinion publique nationale d’un côté et d’un autre côté des correspondances diplomatiques avec un autre ton !
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La revue de presse d'Algérie en Mouvement du 29 Novembre 2020
Par Lynda Abbou
Les déclarations du président français Emmanuel Macron concernant son « soutien » au chef de l’Etat algérien Abdelmadjid Tebboune, ont suscité la réaction des algériens pendant cette semaine. Ces déclarations ont été interprétées par certains comme une « ingérence » parfois « pire ».
« Ceci n'est pas une simple ingérence mais la révélation que la France est aux manettes d'une feuille de route pour notre pays » avait réagi le président du parti politique de l’opposition Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Le politologue Cherif Driss a également expliqué sur l’un des plateaux de Radio M, que Macron aurait soutenu plutôt une feuille de route politique qu’une personne du système en Algérie.
« Vos propos sur l’Algérie dans l’entretien que vous avez accordé au journal « Jeune Afrique » ne me laissent guère indifférent ; non seulement ils démontrent que la position officielle de la France à l’égard de l’Algérie est restée inchangée, mais plus encore, ils réaffirment l’attachement viscéral des autorités françaises à l’idée que le pouvoir algérien reste et demeure un allié incontournable et prétendument seul garant de la stabilité de l’Algérie », c’est avec ces mots que le coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou a chargé le président français Emmanuel Macron. Il l’a accusé de « mauvaise foi » et « d’hypocrisie politique ».
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La revue de presse d'Algérie en Mouvement du 21 Novembre 2020
Par Lynda Abbou
Depuis que les autorités algériennes ont arrêté des dispositions supplémentaires de renforcement des mesures de prévention et de protection, dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire liée à la propagation de la pandémie du Coronavirus, plusieurs experts ont décrypté la situation économique dans un moment de crise sanitaire tout en proposant des solutions.
Au cours d’une contribution publiée sur l’Avant-Garde Algérie, le doctorant en économie, Farid Amir a essayé de « mettre le point sur la politique économique et la façon avec laquelle elle contribue à contenir la pandémie ou la manière dont une politique économique devrait répondre à la crise du Covid-19 ». Le professeur d’économie, Brahim Guendouzi, aborde, à travers un entretien accordé à Liberté, les conséquences « fâcheuses de la crise sanitaire sur les entreprises, l’emploi et les ménages, une année après l’apparition de la pandémie de Covid-19 ». Selon lui, il est nécessaire de mettre en place un plan d’urgence économique pour faire face à la récession née de la pandémie, le pays étant tenu de ne compter que sur lui-même.
Le Président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), Dr Abdelouahed Kerrar a expliqué que « L’Algérie, comme quasiment l’ensemble des pays du monde, est confrontée à des difficultés économiques sévères ». Des entreprises pharmaceutiques de droit algérien peinent à investir en Algérie en ces moments de crise économique et sanitaire ? « On sait aujourd’hui que, du fait de la pandémie de coronavirus qui a frappé la planète, les institutions internationales, telles que le FMI ou la Banque mondiale, prévoient une récession de l’ordre de 4 à 6% à l’échelle de l’économie mondiale pour cette année 2020. Pour notre pays, les effets délétères de la pandémie se sont conjugués à une forte diminution des revenus d’exportation. La récession du PIB est estimée, par le FMI, à environ 6,5% pour cette année 2020, et le gouvernement, pour sa part, prévoit un rebond de la croissance à hauteur de 4,5% pour l’année 2021 » a répondu Kerrar au quotidien El Watan .
L’universitaire et membre du think tank Nabni (Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées) Mabrouk Aïb quant à lui, revient dans un entretien accordé à El Watan, sur l’absence d’un programme de riposte pour éviter un effondrement social et économique. « Les pouvoirs publics semblent toujours dans la réaction, sans anticipation », a titré le journal.