3 Questions à Katia Yezli. Commissaire de l’exposition YAA

Cinq artistes algériens  sont programmés à la galerie Talmart (Paris) dans le cadre du Festival Algérie en mouvement, qui se déroule en France, jusqu’à 30 novembre.

- Vous présentez une génération d’artistes qui, dans leur propre pays, n’ont pas de visibilité. Expliquez-nous votre démarche...

K. Yezli : Depuis plusieurs années, il y a un intérêt croissant en Europe pour les artistes du monde arabe, en particulier ceux du Maghreb (moins visibles que les autres). Mais on a très rarement l’occasion de voir en France ou ailleurs des artistes contemporains qui travaillent et vivent en Algérie. On voit plus souvent des artistes venant de Tunisie, je pense notamment à une exposition à l’IMA (dégagement…), ou à la galerie Talmart (politiques), où se passe l’exposition YAA, ou encore du Maroc. L’Algérie est à la traîne, notamment en termes de visibilité, dans ce domaine, bien qu’il y ait une réelle curiosité sur ce qui se fait là-bas. Et j’observe souvent au cours de mes discussions sur cette exposition un certain étonnement qu’il puisse exister des artistes en Algérie qui ont véritablement une pratique contemporaine et dont le travail a une portée tout aussi «universelle».

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